Serial fantasmes - Épisode 7

Alors bien entendu, j'en perçois déjà un ou deux d'entre-toi là-bas, au fond du blog, frémissants de premier degré indigné, la leçon de morale au bord des lèvres, prêts à dégainer des poncifs éducatifs à la Tata Fernande du genre :

"Mais enfin, ces petites créatures innocentes ont besoin d'exprimer librement tout leur potentiel communicatif si on veut qu'ils grandissent bon, qu'ils grandissent bio et qu'ils grandissent bien équilibré".

Ou encore :

"Le cayoutchouk de la ventouse-débouche-popo c'est plein de méchant bisphénol xénoestrogène satanique qui fait pousser des orteils fluorescents dans le dos et des tétons radioactifs dans les plis du coude. C'èy mal, tu pourriras en enfer avec de l'herpès plantaire et un testicule géant greffé sur l'épaule gauche."

À quoi je rétorquerai : Boaaaah ! C'est pas si grave, le manche de la ventouse est en bois d'Ikea bio-équitable. Je sais tout de même fantasmer à moitié éco-responsable. Tout n'est pas perdu.

Pieutons bien, pieutons tôt

Dans une étude récemment publiée par "La revue des sciences avec les pieds", le professeur Helmut Von Ratatouille (membre honoraire de la Commission Sociologique des Rapports Qu'on se Torche Avec) met en évidence une très mauvaise adéquation entre les activités des grumeaux et les rythmes naturels cycloglandonzunpeu-circadiens des parents.

Dans son rapport, le Professeur explique que par un subtil processus dit de "siphonnage énergétique" les grumeaux pompent l'énergie de leur parents au plus mauvais moment de la journée, précisément lorsque tous les niveaux sont à zéro.

C'est donc en partant de ce constat, que le Professeur préconise un réaménagement des rythmes domestiques en avançant l'heure du coucher des grumeaux aux alentours des 16h30.

Ce qui m'amène à la conclusion suivante : Professeur Helmut Von Ratatouille pré-si-dent !