Chers concipriotes, chères compatoyennes, Gürdula mon Araignée-Licorne, les annexes de l’univers,

C’est avec grande joyeuseté et cérémonie que Ta famille bananière vous accueille dans son nouveau chezsoi marouflé avec amour à la main par Ton Bouffon à base de ouèbe équitable issu du numérique biologique élevé en plein air avec des sabots aux pieds (ou un truc dans ce genre).

Vous remarquerez que la moquette du blog est toute neuve alors vous serez gentils de bien vous essuyer la pantoufle-lapinou sur le paillasson avant d’entrer et d’éviter de mettre des miettes partout dans la litière de Chat-Bouboule. Et si j’en chope l’un d’entre-toi en train de coller ses crottes de nez discrètement dans les commentaires, je lui chante l’intégrale de Michel Sardou en fa majeur (et crois-moi, tu n’as pas envie que je chante) !

Et comme je suis une hôtesse absolument aimable et merveilleuse que même Bree Van De Kamp en ferait une jaunisse, je vous autorise à vous assoir sur le paillasson parce que je suis bonne et bien accueillante (mais on ne touche pas au plastique qui protège le paillasson, faut pas déconner non plus !).

Vous l’aurez compris donc, on continue comme avant, mais ici dorénavant. Je suis certaine que le coin vous plaira, si vous jetez un œil au sud par la fenêtre du blog, vous constaterez qu’on a une merveilleuse vue sur le paisible cul des vaches du Grumeauland.

Vous apprécierez très certainement le raffinement bucolique de ce coin de blog rural aux charmes enchanteurs à peine troublés par quelques rares beuglements harmoniques malencontreusement commis lorsque Ton Bouffon chante sous la douche ou lorsque Ses Sérénissimes Tartagueule fraternelles sont joyeusement occupées à tenter de se crever mutuellement les yeux entre deux insultes fleuries.

Vive le Grumeauland, vive la Mémé de mon hamster !