En bonne mère indigne que je suis, diplômée ès Méthodes d'Educations Contre-Productives, j'ai pris soin de faire trainer au maximum la période dite d'adaptation à la Grumeaugarderie.
Argument défectueux et hautement foireux avancé par moi-même votre serviteur :
Permettre au Grumeau de se séparer de sa mère en douceur, dans le calme, la joie et la sérénitude. C'est beau, c'est noble et ça sent délicatement le bon sentiment maternel et la sensiblerie psychologisante à deux grumopèzes.
Et là, j'en entends déjà un ou deux d'entre-toi le Ninternaute au scepticisme circonspect qui ricane en marmonnant : "Et mon genou c'est de la rillette comtoise ?"
Bon, d'accord, j'avoue à ma grande hontitude (aussi surprenant que cela puisse paraître) que je déteste joliment l'idée de me séparer de mon Grumeau, tout chronophage, turbulent, braillard et vociférant qu'il soit.
Mais après avoir repoussé les limites de la période d'adaptation aux confins du raisonnable, il a bien fallu que je me résolve (aimablement aidée par une ferme mise à la porte assortie d'une interdiction de séjour de plus de 10mn) à laisser le Grumeau aux bons soins de ses charmantes grumocultrices.
Evidemment, je traverse actuellement une phase de transition qui me rend le blues du grumeau nostalgique.
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Mais ça va pas durer.
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Je suis en train de réaliser que, durant ces heures bénies de solitude, je vais enfin avoir l'opportunité de m'épiler la jambe gauche...
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et danser à poil dans toute la maison en beuglant à tue-tête les vieux navets musicaux des années 80*...
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*Si tu es calé en Top 50 version épaulettes et brushing années 80, merci de me faire part de tes suggestions dans la Boîte à grumoblablas.