Chat-Bouboule in Grumeauland, épisode 3
Triste constat, le Grumeau préfère le confort douillet du bac-à-matou à son propre lit. Probablement en raison du moelleux tout particulier du coussin-moumoute-à-chat ou de la proximité rassurante du bol de croquettes...
Toujours est-il que pendant que le Grumeau roupille en se vautrant dans la chaleur confortable d'une forêt de poils et d'acariens, le Chat-Bouboule en est réduit à se cogner des siestes incommodes sur un carrelage au confort plus que spartiate.
Alors un conseil : futur parent, toi qui est à deux doigts de vendre ta Twingo pour acheter la chambre à coucher de ton Grumeau à naître. Epargne-toi cette ruine et cours vite vers le magasin Matou-Land le plus proche de chez toi, ils font des promos sur les modèles ChatDodo Confort.
Non, non, ne me remercie pas.
C'était le CFJ (Conseil Foireux du Jour) de Tata Nath.
Et en exclu pour toi internaute mélomane de mon cœur, pour commencer ton dimanche en douceur, voici une petite musique qui présente à la fois l'avantage d'être tellement bonne qu'elle fait du bien à tes esgourdes encore ensommeillées par ta grasse mat' et dont le propos en plus est tout à fait raccord avec l'humeur du Chat-Bouboule SDF-homeless du jour.
Note concernant les commentaires aujourd'hui :
Estimé visiteur internautique qui flâne sur ce blog par ce radieux dimanche d'août, aujourd'hui la boîte à grumoblablas est un peu en RTT. N'hésite pas à laisser tes commentaires comme tu le fais à l'accoutumée ça fera plaisir à mémère-moi-même qui adore te lire. Cependant, ne t'inquiète pas si tu constates pendant la journée un compteur à grumoblablas bloqué sur zéro. Je ne pourrai valider les tchatches que le matin très tôt et dans la soirée (et j'espère que j'aurai plein de lecture :-)
Fan art Camilla Gallapia
Un gros merci à Camilla Gallapia pour son fan art puisqu'au passage le Grumeau y gagne un petit fiancé très attentionné.
Grumocapilliculture
C'est merveilleusement bien foutu la nature quand-même !
Voyez un peu : à la naissance, le Grumeau à le tif rare et le caillou à peu de chose près aussi foisonnant et avenant qu'un balai à chiotte en fin de vie.
Puis, par une mystérieuse conjonction de facteurs biologiques, le cheveux se met à pousser dans l'anarchie la plus totale dans bien des cas, au grand désespoir du peigne.
Heureusement, mère Nature qui au passage a oublié d'être nigaude et qui a eu son bac avec mention "surdouée", a prévu le coup en dotant les mamans de ce qu'on va baptiser ici l'instinct capillicole.
Et là, j'en entends déjà un ou deux d'entre-toi dans les premiers rangs qui demande : "c'est quoi cette bête ?".
L'instinct capillicole c'est ce qui fait que les mamans, dans la grande majorité des cas, sont génétiquement prédisposées à jouer à la coiffeuse et ça tombe quand-même vachement bien vu le challenge olympique que peut représenter le dressage d'un épi grumesque. Dans certains cas toutefois, prises d'une incontrôlable et subite frénésie capillaire, certaines mamans souffrent d'une déficience singulière de discernement concernant le scalp de leur Grumeau à qui elles font subir les pires outrages.