C'est merveilleusement bien foutu la nature quand-même !
Voyez un peu : à la naissance, le Grumeau à le tif rare et le caillou à peu de chose près aussi foisonnant et avenant qu'un balai à chiotte en fin de vie.
Puis, par une mystérieuse conjonction de facteurs biologiques, le cheveux se met à pousser dans l'anarchie la plus totale dans bien des cas, au grand désespoir du peigne.
Heureusement, mère Nature qui au passage a oublié d'être nigaude et qui a eu son bac avec mention "surdouée", a prévu le coup en dotant les mamans de ce qu'on va baptiser ici l'instinct capillicole.
Et là, j'en entends déjà un ou deux d'entre-toi dans les premiers rangs qui demande : "c'est quoi cette bête ?".
L'instinct capillicole c'est ce qui fait que les mamans, dans la grande majorité des cas, sont génétiquement prédisposées à jouer à la coiffeuse et ça tombe quand-même vachement bien vu le challenge olympique que peut représenter le dressage d'un épi grumesque. Dans certains cas toutefois, prises d'une incontrôlable et subite frénésie capillaire, certaines mamans souffrent d'une déficience singulière de discernement concernant le scalp de leur Grumeau à qui elles font subir les pires outrages.