(Petit récap' pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début)
Chers concipriotes, chères compatoyennes,
Vous qui me lisez depuis quelques temps déjà, vous êtes probablement familiers avec les rendez-vous manqués de la rentrée de Ton Bouffon abandonnique.
Souvenez-vous, en 2010, j'ai raté la rentrée parce que j'avais piscine et accessoirement cul de pingouin (pour ceux qui n'ont pas suivi, une piqûre de rappel
et
).
En 2011, j'ai également raté la rentrée à l'insu de mon plein gré car j'avais poney et accessoirement cul de pachyderme (pour ceux qui n'ont pas suivi, décidément vous mériteriez qu'on vous tire les oreilles vilains garnements, un rappel
)
Afin de perpétuer un exercice qui est devenu au fil des années une véritable institution de la dérobade couarde et irresponsable, en 2012 Ton Bouffon a encore raté la rentrée car il avait peinture à l'eau et accessoirement cul de caribou (avec la gracieuse participation et l'aide inestimable des Statàlacon.com dont nous remercions nos généreux contributeurs anonymes et secoués du bulbe - pour ceux qui n'ont pas suivi, là vraiment on va finir par croire que vous le faites exprès, un rappel
)
En 2013, c'est avec l'inébranlable résolution de la moule qui s'accroche au rocher de ses traditions ancestrales que je continue à célébrer mon rituel exil rectal de la rentrée scolaire. Cette fois, afin d'élargir mon champ "d'interactions sociales" j'avais décidé d'explorer d'autres horizons réclusifs quelque peu plus exotiques...
En 2014, pour célébrer mes 5 ans d'exode rectal, j'avais décidé de mettre à l'honneur notre faune mammifère locale.
Là tu me vois, et là, hop ! Tu me vois plus !
C'est magique !
Du coup, cette année, avec tout le sens des responsabilités et la solide réputation d'inébranlable fiabilité face à l'adversité qui me caractérisent, j'ai décidé qu'il était urgent de ne rien changer à mes petits rituels d'esquives saisonnières. Je suis donc bien cachée, on ne me trouvera pas.
D'autant plus que dorénavant ce n'est plus d'un mais deux grumeaux dont je dois m'amputer pour la très grande gloire de la culture et de l'éducation.
Cela ne m'empêche pas d'avoir une pensée émue et compatissante pour l'enseignant qui aura la lourde tâche à partir de cette année
de subir
d'éduquer Furax Imperator.
Furax professorus pasdebolem et in profondum merdam est. Sic transit Dora mundi.