Je crois que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est le mail n° 221 de Tatiana Blougovskaia-Grossemichievski, cette jeune princesse ougandaise déchue exilée au Pakistan.
Son témoignage poignant relatant son exil forcé suite à l'assassinat de son père (vaguement vice-roi bananier du Zanzibar oriental) par la faction révolutionnaire du Parti de La Ligue Des Féroces Bouffeurs d'Endives Crues est déchirant.
Et son combat pour rapatrier les 42 millions de dollars (dont elle est l'unique héritière) bloqués à la Banque Nationale du Toudukistan est bouleversant.
Alors bien entendu, lorsqu'elle a la gentillesse, malgré toutes ces merdes existentielles auxquelles elle est confrontée, de te proposer de partager avec toi la moitié de son héritage si tu veux bien l'aider à récupérer ses sous en lui refilant les coordonnées de ton compte, l'émotion t'étreint au-delà du possible et dans un élan de pure compassion pour ce destin brisé, tu as envie de pleurer (ou de hululer).
Voilà-voilà.
Je vous laisse, j'ai ma séance de méditation transcendantale avec les pieds qui commence dans 5 minutes. Il faut que je révise mon pranayama de la narine gauche.
Cuicui.