Dans son ouvrage intitulé "Anthropologie circonstanciée de la figure maternelle à travers les âges ou comment une mère ça peut trop être une plaie des fois aussi", le Professeur Güdrün Von Roupette (Docteur Honoris Causa de l'Université des Sciences Foireuses de Miami-les-Deux-Cloches-Vertes) fait état une étonnante découverte.
Dans la typologie usuelle des classifications maternelles, le Pr. Von Roupettes introduit un nouveau spécimen de figure maternelle dont on trouve quelques rares cas dans les steppes septentrionale du Grumeauland post-périphérique : Le Bouffonus Abandonnicum Collocus, plus communément appelé le Bouffon-Potdecolle.
Ce spécimen très saisonnier (on l'observe essentiellement aux abords des mois de septembre, à l'orée automnale des rentrées scolaires) a en quelque sorte joliment raté le virage du détachement maternel pour s'encastrer copieusement dans le platane affectif de l'angoisse de séparation. Il se caractérise par un très nette propension à l'envahissement ainsi qu'une copieuse disposition pour le mélodrame. Le Bouffon-Potdecolle est un peu à la figure maternelle ce que le morpion est au poil de cul : une sorte de crampon délétère aux allures de gentil boulet affectif dont on ne se débarrasse pas aisément.
En gros, y'en a une qui va devoir faire une longue psychanalyse quand elle sera grande...