(Petit récap' pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début)
Chers concipriotes, chères compatoyennes, Gürdula mon araignée-licorne,
Vous qui
me lisez depuis quelques temps déjà, vous êtes probablement familiers
avec les rendez-vous manqués de la rentrée de Ton Bouffon abandonnique.
Souvenez-vous,
en 2010, j'ai raté la rentrée parce que j'avais piscine et
accessoirement cul de pingouin (pour ceux qui n'ont pas suivi, une
piqûre de rappel
ici et
là).
En
2011, j'ai également raté la rentrée à l'insu de mon plein gré car
j'avais poney et accessoirement cul de pachyderme (pour ceux qui n'ont
pas suivi, décidément vous mériteriez qu'on vous tire les oreilles
vilains garnements, un rappel
ici)
Afin
de perpétuer un exercice qui est devenu au fil des années une véritable
institution de la dérobade couarde et irresponsable, en 2012 Ton
Bouffon a encore raté la rentrée car il avait peinture à l'eau
et accessoirement cul de caribou (avec la gracieuse participation et
l'aide inestimable des Statàlacon.com dont nous remercions nos généreux
contributeurs anonymes et secoués du bulbe - pour ceux qui n'ont pas
suivi, là vraiment on va finir par croire que vous le faites exprès, un
rappel
ici)
En
2013, c'est avec l'inébranlable résolution de la moule qui s'accroche
au rocher de ses traditions ancestrales que je continue à célébrer mon
rituel exil rectal de la rentrée scolaire. Cette fois, afin d'élargir
mon champ "d'interactions sociales" j'avais décidé d'explorer d'autres
horizons réclusifs quelque peu plus exotiques...
Ici
En 2014, pour célébrer mes 5 ans d'exode rectal, j'avais décidé de mettre à l'honneur notre faune mammifère locale.
Là tu me vois, et là, hop ! Tu me vois plus !
C'est magique !
En
2015, avec tout le sens des responsabilités et la solide réputation
d'inébranlable fiabilité face à l'adversité qui me caractérisent,
j'avais décidé qu'il était urgent de ne rien changer à mes petits
rituels d'esquives saisonnières,
ici.
En 2016, l'expérience et mon immense talent pour
l'escamotage rectal ayant atteint des sommets de virtuosité, il était
tout naturel que je finisse cachée dans le cul d'une Patate-Licorne,
ici.
En 2017, avec la rentrée au collège de Grumeau, il était fondamental que je trouve une cachette encore plus insaisissable et inviolable qu'à l'accoutumée. Heureusement, cette année-là l'actualité internationale étant une source d'inspiration inépuisable, les options de retraite foisonnaient,
là.
Cette année 2020, toujours guidé par son indécrottable instinct de dérobade septembrifère, Ton Bouffon Bananier, résolu à noyer ses états d'âme abandonniques dans d'improbables retraites poporectales aux horizons pittoresques a décidé d'opter pour la cachette la plus évidente certes, mais aussi celle où on sera le moins susceptible de prendre le risque d'aller la chercher.