Le dessin niay du marday

 

Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas pratiquay la positivitay de la méthode Couay.
Que l’amour et les bisous illuminent votre journay et dans trois jours youpi ce sera vendreday !


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Puberté, j'écris ton nom

 

Sur mon profil Toktok

Sur la vie de mon Biactol

Sur le flow de mon rap

J’écris ton nom

Sur mes rages nubiles

Sur mon front comédonique

Sur mon odyssée séborrhéique

J’écris ton nom

Sur le fronton de mon Snap

Sur la timeline de mon chat

Sur les hashtags de mon Insta

J’écris ton nom

Puberté

*Haaaaan ! Je suis d'humeur poyétique alors je prose. C'est beau comme un poème d'Eluard écrit avec le cerveau et le talent en moins !*


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Freugneufreugneu !

 

Les interprétations des experts divergent à ce sujet. D’après Gogole trad, “Freugneufreugneu” veut dire “L’âme de mon vénérable aïeul s’est coincée dans ma flamboyante braguette” en sinotchékistanais moulbèque.


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Les piliers de l'ennui du WTF

 

Alors voilà, jusqu’ici une puissance inconnue (appelez ça mon instinct de préservation si vous voulez) m’a tenue éloignée de la lecture des Piliers de la terre.

Et puis un jour, entraînée par un bref moment d’égarement, mon attirance pour les gros pavés aidant, j’ai décidé de ne pas mourir inculte et de lire cet ouvrage lourdement encensé par la critique. À ce moment-là, entendant mon instinct hurler au fond du bois de mon cerveau reptilien, j’aurais dû me douter que c’était pas la meilleure idée de ma vie, mais bon…

Jusqu’ici, j’ai laborieusement lu quelques chapitres et voici ce que j’en ai retenu.

C’est l’histoire de Tom-François Pignon, maçon anglais du XIIème siècle, passablement monomaniaque, qui rêve de construire une vraie cathédrale (pas en allumettes, mais ne le tentons pas, il en serait capable ce con). Il a une famille composée d’une femme enceinte que nous appellerons Mme Pignon, d’un ado-tapisserie qu’on appellera Fils Pignon et d’une fille de 6 ans kromignonne mais qui sert à rien non plus que nous baptiserons Machine.

Un jour, la petite famille croise le chemin d’une bobo-sauvageonne (appelons-là Lara-Chantal Croft) qui vit dans la forêt avec son fils. Elle séjourne dans une grotte tout-confort, elle est belle, elle sent bon le savon et le déo à bille Narta et elle parle Anglais-Fraçais-Latin-Klingon couramment et elle a gagné toutes les épreuves de survie de Koh-Lanta avec juste sa b*te et une feuille de bananier.

Aussitôt, Tom-François Pignon sent une étincelle libidineuse l’étreindre parce que mine de rien sous sa pelisse en peau de rascasse elle est plutôt appétissante cette jeune donzelle à la cuisse ferme et au téton haut perché. Bien entendu, Tom-François étant un mari fidèle, il se contente de mater et d’imaginer des trucs cochons, on n’est pas des bêtes quand-même et puis Mme Pignon veillant en embuscade il se met sa petite aventure extra-conjugale sur l’oreille.

Après ça, la petite famille reprend la route en laissant Lara-Chantal continuer sa pêche aux morilles dans les sous-bois.

Je vous fais grâce des différents trous d’air de l’histoire durant lesquels, par exemple, Tom-François chemine dans la campagne anglaise et remplit trois pages de pensées sur “rhooo comment qu’elle va être belle ma cathédrale que je la construirai comme-ci et puis comme ça”. Si tu es courageux, tu lis. Si tu ne l’es pas, tu abandonnes le bouquin au profit du catalogue de la Redoute histoire de remettre un peu de fantaisie et de suspens dans tes lectures.

Je vais donc passer directement au premier moment WTF du roman. Attention, ça pique.

Quelques mois passent et la famille Pignon se retrouve au cœur de l’hiver, en pleine forêt, sans toit, sans le sou, affamée et en pleine nuit, par -20 degrés. Et bien entendu, c’est là, à minuit, que Madame Pignon décide d’accoucher (l’auteur s’est dit que ce serait plus rigolo). Pour vous la faire courte, Tom-François Pignon ayant son brevet de Sage-Femme, il aide Mme Pignon à mettre au monde un fils vigoureux et à mourir des suites de couche. Le tout en 5 minutes top-chrono.

À minuit et 5 mn, Tom-François Pignon a enterré Madame Pignon dans un trou de la taille du Stade de France (je rappelle qu’il fait -20 degrés et qu’il n’a pas de pelle. JDCJDR). À minuit et 6 minutes il abandonne le bébé à moitié nu sur la tombe de sa femme et reprend sa route accompagné des ses deux enfants-tapisserie.

À 2 heures du mat’, pris de remords, Tom-François décide de rebrousser chemin pour vérifier si entre temps son bébé aurais appris à marcher et à fabriquer des doudounes en peau de loup histoire de survivre, on sait jamais.

À 4 heures du mat’ de retour sur la tombe, pas de bébé en vue (il a peut-être appris à voler, on sait pas). Et là, Tom-François décide qu’il serait peut-être temps de paniquer et se met à la recherche de son bébé à tâtons dans l’obscurité, toujours accompagné de Tapisserie n° 1 et Tapisserie n°2.

Et là, mesdameszémessieurs, nous abordons le virage WTF, accrochez vos ceintures, ça va secouer.

Arrivé au bord d’une rivière, dans l’aube naissante d’une nouvelle journée, alors qu’il hurle comme un forcené “Bébéééééééé Pignoooooooooon ! Ou es-tuuuuuuuuuuu !!!!”, il voit apparaître un ange dans la brume de la pampa anglaise. L’ange se dirige vers lui. C’est un ange-femme. Elle lui montre ses nichons (oui, car au paradis de Tom-François Pignon, les anges sont des femmes qui montrent leurs nichons) et lui fait une séance de Kamasutra aux frais de la maison avec les deux enfants-tapisserie qui dorment fort opportunément du sommeil du juste, juste à côté. Pifpafpouf, 30 secondes après emballé c’est pesé, Tom-François Pignon se sent plus léger et a fini son deuil sans même être passé par la case psy. Trop fort !

Bon, là tu te dis. OK, le chagrin de la perte de sa femme et de son bébé-Pignon. Il a fumé des morilles périmées. Le traumatisme. Toussa, toussa. Il a déliré. Il va se réveiller.

Mheu non !

Tout ça n’était pas un rêve ! Tom-François émerge de son trip post-extase et réalise que l’ange avec lequel il a joué à Tirelipimpon sur le Chihuahua n’est autre que Lara-Chantal Croft la bobo-chaudasse des sous-bois.

Lara-Chantal annonce alors à Tom François qu’il avait du bol car le bébé a été emmené par un moine qui faisait sa traditionnelle promenade post-digestive du mois de janvier minuit-et-demi et passait justement par là.

Bon, j’avoue que là, le livre m’est tombé des mains.

Je n’ose pas continuer ma lecture tant qu’un bon lecteur-samaritain ne m’aura pas certifié sur l’honneur qu’après ça c’est pas si pire.


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