Récapitulons :
Considérant,
- qu'en 2000 av. ma belledoche on couchait les bébés sur le ventre,
- qu'à l'époque bénie où je suis née (ou à peu près) on couchait les bébés sur le côté,
- que de nos jours il est formellement conseillé de les pieuter sur le dos
- que d'ici une tripotée d'années des études éminemment sérieuses auront probablement permis d'établir que les grumeaux dormant assis auront 2 fois plus de chance de finir énarques avant leur première poussée d'acné pré-pubère,
- que (attention argument hautement scientifique servi systématiquement à l'heure de la soupe par Tatie Fernande) les carottes, en plus de rendre aimable, font les cuisses roses
- que le lait maternel c'est plein de trucs bien dedans qu'on a toujours pas compris comment c'est foutu et que si tu allaites pas ton grumeau à la loche il risque de finir, bigleux, bossu, teigneux, pouilleux ou chanteur à la StarFac,
- que les purées tambouillées maison avec du bon légume bio non phosphaté c'est bien pour que ton Grumeau il grandisse mieux, plus vite, plus haut et plus loin,
- que la tétine c'est bien, ça les calme
- que la tétine c'est pas bien parce que ça te rend le nain accro au caoutchouc
- que le Grumeau tu l'habilles trop
- que le grumeau tu l'habilles pas assez
- que d'après Tata Berthe le Grumeau il mange pas suffisamment
- que selon le Dr Toubib, gentil pédiatre, le Grumeau il mange trop
- que le babypopo faut commencer tout de suite
- que non surtout pas tout de suite le pot à caca malheureuse !! parce que le Grumeau il faut qu'il ait tout fini son stade oral avant de s'attaquer à l'anal pour bien prendre comme il faut le virage de la maturité sphinctérienne et de l'autonomie chiatique (hé ! ho ! non mais !)
- que... bon j'arrête là, la liste est trop longue, vous compléterez au besoin.
Considérant ce GRBCCDB (Grand Ramassi de Bons Conseils Contradictoires à Deux Balles) sur le "comment élever un Grumeau", prodigué en toute bonne foi par un tas de gens très documentés sur la question que sont Tatie Fernande et ma cousine Paulette, on en arrive au constat que, parfois, faut savoir dire merde aussi.